Harem
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Le harem est une variété du sarouel. Il a longtemps été adopté comme habit officiel dans plusieurs pays. C’est carrément un habit historique. Quand les femmes le portent aujourd’hui, elles croient à tort que c’est quelque chose d’exotique. Pourtant, à un certain moment, c’était la norme. On ne peut donc pas parler du harem ni de ses avantages sans parler de son histoire riche et tumultueuse. Si l’on considère le sarouel l’ancêtre du pantalon, le harem est l’ancêtre du sarouel. C’est peut-être même le premier pantalon de l’histoire de l’humanité.
Quand on évoque le mot harem, on pense que c’est juste un habit asiatique et plus particulièrement, thaïlandais. Pourtant, le mot vient d’une culture un peu plus éloignée de l’Asie. Le mot harem est un mot arabe à l’origine. Il désignait les femmes et plus précisément la cour des rois arabes et des sultans. On le prononce « hareem » et il désigne encore au Moyen-Orient les femmes. Ça reste toutefois un mot péjoratif dans la plupart des pays progressistes arabes. Le pantalon que portaient les femmes à l’époque des sultans est celui qu’on nomme aujourd’hui le harem. On le voit dans les films représentant les milles et une nuit ainsi que chez les danseuses orientales ou les danseuses du ventre comme il nous plait de les appeler. Il faut tenir à l’esprit que le mot harem et le mot hareem désignent deux choses complètement différentes quand on parle du harem thaïlandais. Il faut donc associer le terme « thaïlandais » au mot harem pour éviter tout lapsus si l’on s’adresse à une personne d’origine arabo-musulmane ou tout simplement dont la langue maternelle est l’arabe.
Comme pour le mot harem, le harem thaïlandais reste un habit réservé aux femmes. Ceci dit, ça n’a pas toujours été le cas. Certes, les femmes le portaient quand elles quittaient les jupes et les robes, mais les hommes aussi. Il faut revenir aux origines du sarouel pour comprendre ceci. Les sultans étaient connus pour leurs pantalons bouffants et avec une espèce de poche entre les cuisses. Ce pantalon bouffant ressemble plus au harem moderne qu’au sarouel. Avec le temps, ce harem est devenu un habit uniquement féminin. De différentes couleurs et avec différents tissus, on le portait aussi bien au quotidien que dans les occasions spéciales. Les femmes comme les esclaves le portaient pour mettre en valeur leurs corps.
Beaucoup d’hommes ont adopté de nos jours le harem pour son côté pratique et son style original. Ceci dit, ce n’est pas juste de dire qu’ils l’ont adopté puisqu’il a été pendant longtemps réservé aux hommes. Bien qu’on garde cette image des femmes orientales ou asiatiques le portant, à une certaine époque, elles n’en avaient pas le droit. Les hommes de différents rangs et de différentes classes sociales l’ont porté puisque porter quelque chose qui ressemble à un pantalon était interdit. Chose amusante, la France a abolit la loi qui interdisait le port du pantalon aux femmes qu’en 2013. Le harem moderne quant à lui, séduit les hommes aussi bien que les femmes. Dans une époque où la mode prend une grande place dans nos vies, les hommes aussi ont besoin de se faire remarquer par un style décalé et tout à fait original.
Le harem est certes associé à la Thaïlande mais il a beaucoup voyagé et est même considéré sans nationalité précise. En effet, on le retrouve chez les chinois, les japonais, les indiens, les arabes et même en Europe. On ne parle pas vraiment des jours modernes où les gens peuvent voir les nouvelles tendances mode sur leurs écrans et les suivre. On parle des temps anciens où chaque culture s’est approprié son propre harem. On le retrouve en soie ou en coton avec des ornements différents et porté de différentes façons par différentes femmes et hommes. Il a même constitué un habit traditionnel pour plus d’un pays ou d’un empire différent de la Thaïlande. D’ailleurs, il constitue…
Depuis l’apparition de ce qu’on appellera plus tard le sarouel, les thaïlandais en sont devenus amoureux. On a adoré cet habit tellement pratique et qui offrait plus de liberté et de confort que les jupes et robes longues de l’époque. Avec le temps et les différentes créations des modélistes, on a vu apparaître le harem, cet habit qui ressemble à la fois au sarouel et à la jupe, et c’est devenu même l’habit le plus répandu en Thaïlande. On peut donc dire que c’est vraiment une tradition en Thaïlande et que même avec les progrès et les changements de la mode, les thaïlandais le portent encore afin d’honorer une vieille tradition.
Si vous voulez comprendre ce que c’est que le harem, il faut comprendre l’évolution d’un habit un peu différent de ce dernier qui a conduit à son apparition. En fait, il faut se mettre en tête que le harem a constitué une vraie révolution dans le monde de la mode. A son apparition, les techniques de coutures n’étaient pas aussi évoluées qu’aujourd’hui. C’était au 3ème siècle et à par les chemises et les jupes qui étaient assez faciles à confectionner sans même le moindre point de couture, personne ne savait coudre des vêtements aussi complexes que le harem. Alors, remontons un peu le temps et voyant l’évolution du harem…
A la base, si on ne portait pas de robe, on portait des jupes. Imaginez donc des hommes et des femmes qui se baladaient en long jupons afin de faire face au froid et avouons-le, par pudeur aussi. Montrer ses jambes n’était pas courant à l’époque. Ceci dit, comme pour aujourd’hui, les jupes ne sont pas pratiques. On ne peut pas se déplacer à sa guise, le frottement des cuisses devient vite insupportable et pour monter à cheval ou escalader les arbres, non seulement c’était difficile mais douloureux.
Les marchands ont trouvé une façon plus simple pour se faciliter la vie et monter à cheval ou marcher de longues distances sans souffrir du frottement des cuisses. En effet, il fallait coudre la jupe ou la robe au milieu des cuisses. C’est comme ça que le sarouel est né. Depuis, les peuples dans lesquels ont atterri ces marchands ont tellement apprécié l’idée qu’ils l’ont adopté. Au fil des siècles, les stylistes se sont mis à façonner et changer cet habit basique pour enfin inventer le harem.
C’est vrai que le sarouel était très pratique et confortable, mais comme chaque culture, on a tendance à tenir à ses vieilles traditions. On aimait encore les robes mais on préférait le confort du sarouel. On a donc inventé le harem. Quand on le regarde de loin, avec les jambes réunis, on a tendance à croire que c’est une jupe avec une forme un peu bizarre. Elle se réunit au niveau des chevilles. Pourtant, c’est bien aussi une forme de sarouel un peu plus bouffant entre les jambes. C’est pour ça que le harem a été longtemps été réservé aux femmes. Dans les temps où l’on interdisait aux femmes le port de toute forme de pantalon comme le sarouel, elles avaient le droit de porter le harem qui porte leur nom. Ceci dit, quand les hommes apprécient quelques choses, ils se l’approprient aussi. C’est pour ça que si le sarouel change de forme pour être à l’un ou l’autre des sexes et si la jupe également est devenue uniquement pour les femmes, à part pour le kilt des hommes, le harem est entièrement unisexe et va aussi bien aux femmes qu’aux hommes.
En ce qui concerne le harem, le tissu joue un rôle très important dans la distinction des classes sociales à l’époque. On réservait les tissus nobles pour la noblesse et l’aristocratie comme la soie parce que ça coutait assez cher et on gardait le coton pour les moins fortunés. A l’époque, le tissu était donc bien une façon de distinguer les différentes classes vu que le harem était porté par tout le monde. De nos jours, la donne change. On choisit le tissu selon ses préférences et les occasions.
Le coton est une matière assez soyeuse et pourtant très confortable. C’est une matière naturelle qui laisse le corps respirer et qui remplit bien son rôle. Alors, si vous voulez un harem juste pour sortir entre copines ou pour rester à la maison, le coton est un choix très judicieux. Ne vous fiez pas aux apparences. Le coton peut être aussi très joli et on peut le travailler et l’avoir en plusieurs couleurs voire avec des motifs différents. En gros, ce n’est pas fait que pour la maison, vous pouvez aussi sortir avec dans différentes occasions.
Ça a été longtemps considéré comme l’habit de l’aristocratie parce que la soie coûte assez cher. En orient, les femmes qui faisaient partie de la cour du sultan portaient des harems en soie parce que ça reflète bien les couleurs et que c’est très léger pour danser et courtiser le sultan. De nos jours, ce n’est pas pour faire les yeux doux à un sultan mais pour être élégante en toute circonstance. C’est très prisé encore au Maghreb avec des styles plus modernes. On le retrouve aussi dans les défilés de mode en Thaïlande.
Il suffit de porter des leggings dessus pour les plus pudiques et le tour est joué. Le foulard est non seulement un tissu fin et léger mais qu’on peut facilement jouer avec en le travaillant avec des couleurs et en dessinant dessus. C’est une des matières les plus prisées en été pour la simple raison que ça bouge et crée plus d’air afin de rafraichir à la moindre brise. C’est léger, c’est joli et tout aussi élégant.
Même si le harem est généralement fait d’une matière légère qui met en valeur les formes féminines et qui de part son histoire doit être assez noble, on peut en trouver des harems dans différents tissus. On peut trouver même des harems en jeans pour les plus décalés. Pourtant, pour avoir un bon harem thaïlandais, il faut s’en tenir aux origines et garder un tissu léger et coloré.
La Thaïlande est un pays haut en couleurs et dont la culture est connue par son arc-en-ciel de couleurs vives et attirantes. Donc, pour faire un harem il faut…
Comme pour la Thaïlande, pour faire un harem thaïlandais, il faut miser sur le rose fuchsia, le roule vif, le bleu turquoise et même le jaune et l’orange. Il suffit de s’ouvrir à la vie et d’adopter les couleurs de la nature. Même si on préfère les couleurs vives aux couleurs neutres pour le harem, il n’est pas impossible d’en trouver en noir, en gris ou en blanc tout simplement. On n’est plus obligé de suivre la tradition thaïlandaise pour pouvoir porter le harem si l’on n’aime pas les couleurs.
Justement, on peut porter un harem en beige, en blanc ou en marron pour apporter une touche d’élégance par la sobriété de ces couleurs. Donc, ce n’est pas un habit où l’on doit absolument avoir des couleurs vives. N’importe quelle couleur fait l’affaire tant que la forme y est.
Pour ça, rien n’est de trop pour avoir une pièce unique et originale. Il suffit d’opter pour des imprimés ethniques, des imprimés nature ou même des paillettes et des broderies. La culture thaïlandaise est propice à toutes les extravagances et on peut y trouver tout ce qu’on veut tant qu’il y a une certaine harmonie entre les éléments.
Cintré au niveau du ventre et bouffant au niveau des cuisses, tout ce qu’il faut pour cacher les défauts et mettre en avant les atouts…
Vous ne vous sentirez pas à l’étroit comme dans un jean mais vraiment libre de vos mouvements. Vous sentirez même les petites brises d’air sur vos jambes et vous adorerez cette sensation de fraicheur surtout en été.
Ça ne ressemble à aucun autre pantalon et il renferme une histoire passionnante. Vous serez toujours originale en portant ce harem que beaucoup de personnes n’osent pas porter. Une touche exotique, des couleurs qui ne laissent personne indifférent et le tour est joué pour ne jamais passer inaperçu dans la rue.
Le harem est un pantalon qui s’adapte à toutes les occasions que ce soit officielles ou plus décontractées. Il suffit de changer de haut pour changer de style instantanément. Du coup, pour ceux et celles qui n’ont pas beaucoup de temps à perdre en changeant toute la tenue. C’est rapide à enfiler, pas besoin de beaucoup d’accessoires et surtout original.
Quand on veut porter un vrai harem, on ne va pas le chercher en France, mais bien dans son pays d’origine. Thaisicha est une marque basée en Thaïlande qui fabrique ses produits selon les anciennes traditions et les techniques de l’époque. Avec autant d’originalité, de savoir-faire et surtout d’authenticité, vous aurez un harem thaïlandais à votre goût.